Je travaille avec une association qui s'appelle Fundacion SES (http://www.fundses.org.ar) qui s'occupe de l'inclusion de jeunes argentins dans la société et du soutien scolaire/artistique/social des quartiers défavorisés. Le QG de l'association est à Buenos Aires, un endroit qui s'appelle 'la Officina, je travaille là bas 1 jour par semaine, surtout pour superviser ce que je fais le reste de la semaine)
Je fait partie d'un programme particulier 'Subir al Sur' (http://www.subiralsur.org.ar). Nous avons trois lieux de travail, tous à côté de Avellaneda (là où j'habite).
La casa de Los Ninos
http://www.pelotadetrapo.org.ar/
(2-14ans)
Je ne travaille pas là bas. C'est un centre culturel dans un bidonville de Avellaneda qui s'occupe principalement du soutien scolaire des adolescents.
Dock Sud
C'est également un centre culturel dans le quartier le plus défavorisé de Buenos Aires. Je vais travailler la bas seulement deux matinées par semaine, car le rythme est assez soutenu, et que je peux pas du tout me déplacer toute seule et que donc il faut toujours quelqu'un de disponible pour rester avec moi. Ce centre culturel propose énormément d'atelier aux jeunes du quartier, mais également des groupes de discussion autour de la drogue et de la violence (plus de 20% des jeunes se droguent là bas, principalement avec une drogue nommée le paco (ici un article très intéressant dans libération qui vous explique un peu comment fonctionne cette drogue: http://www.liberation.fr/monde/2010/02/11/le-paco-ravage-la-jeunesse-argentine_609276). Elle est plus communément appelé la drogue des pauvres. Le reste est facilement déductible. Le quartier n'est pas très très dangereux en soi, mais il est vrai que je ne peux pas m'y rendre seule ou rester seule là bas. C'est pas comme si je passais inaperçu naturellement. Cependant, il n'y a pas de 'haine' contre les européens ici, les gamins sont extrêmement gentils et attentionnés avec moi.
Je fait partie d'un programme particulier 'Subir al Sur' (http://www.subiralsur.org.ar). Nous avons trois lieux de travail, tous à côté de Avellaneda (là où j'habite).
La casa de Los Ninos
http://www.pelotadetrapo.org.ar/
(2-14ans)
Je travaille là bas deux jours par semaine avec Dario, le responsable de la casa. La casa existe depuis maintenant plus de vingt ans, elle à été crée pour éviter que les enfants trainent dans la rue après l'école. Avec l'inflation et la demande croissante du marché du travail, de plus en plus de parents ne peuvent revenir à la maison qu'après huit heures du soir. C'est un petit peu comme une maison de l'enfance si vous voulez. Mon travail consiste principalement à rester avec les enfants le matin et le soir, leur proposer des activités constructives qui développe un peu leur mémoire et leur mobilité. Je fais également du soutien scolaire, comme je peux avec mon espagnol ;) La plupart des enfants ont une jeunesse pas terrible, viennent de familles pauvres n'ayant pas grand chose pour vivre (la plupart une seule pièce dans la maison) mais la casa de los ninos leur permet d'avoir accès à des milliers de livres, de crayons de couleurs, de jeux etc...
La villa 21
(15-17ans)
Je ne travaille pas là bas. C'est un centre culturel dans un bidonville de Avellaneda qui s'occupe principalement du soutien scolaire des adolescents.
Dock Sud
(16-20ans)
C'est également un centre culturel dans le quartier le plus défavorisé de Buenos Aires. Je vais travailler la bas seulement deux matinées par semaine, car le rythme est assez soutenu, et que je peux pas du tout me déplacer toute seule et que donc il faut toujours quelqu'un de disponible pour rester avec moi. Ce centre culturel propose énormément d'atelier aux jeunes du quartier, mais également des groupes de discussion autour de la drogue et de la violence (plus de 20% des jeunes se droguent là bas, principalement avec une drogue nommée le paco (ici un article très intéressant dans libération qui vous explique un peu comment fonctionne cette drogue: http://www.liberation.fr/monde/2010/02/11/le-paco-ravage-la-jeunesse-argentine_609276). Elle est plus communément appelé la drogue des pauvres. Le reste est facilement déductible. Le quartier n'est pas très très dangereux en soi, mais il est vrai que je ne peux pas m'y rendre seule ou rester seule là bas. C'est pas comme si je passais inaperçu naturellement. Cependant, il n'y a pas de 'haine' contre les européens ici, les gamins sont extrêmement gentils et attentionnés avec moi.
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